Ensemble pour les tout-petits!
C’est à l’école Jacques-Barclay à Saint-Mathieu, une école dédiée aux tout-petits de 4 à 8 ans que la Commission scolaire des Grandes-Seigneuries (CSDGS) a invité des représentants des organisations politiques, communautaires, du territoire et de la santé à une conférence de presse portant sur la volonté d’intervenir et d’agir tôt, ensemble, auprès de nos tout-petits, notamment ceux de 4 ans. Durant cette conférence, la détermination de la CSDGS d’agir tôt a été mise en évidence, alors que la préparation de l’enfant à l’école est l’une des étapes déterminantes de son parcours éducatif. À cet effet, la CSDGS a affirmé toute l’importance d’agir de manière concertée, particulièrement au regard des différentes étapes que l’enfant aura à vivre lors de son entrée au préscolaire, qu’il ait 4 ou 5 ans, de concert avec les divers intervenants ayant eux aussi le bien-être des tout-petits au cœur de leurs priorités.
Cette intention d’agir tôt n’est pas étrangère aux actions quotidiennes effectuées dans les écoles primaires du territoire de la CSDGS. Elle est d’ailleurs la première orientation du Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) 2018-2022 adopté par le conseil des commissaires au mois de juin dernier. Le PEVR est important pour la commission scolaire, car en plus de présenter la vision, les orientations, les objectifs et les cibles de l’organisme, il est le fruit d’une vaste consultation. Aux termes de celle-ci, la CSDGS a constaté qu’elle devait redoubler d’efforts pour « Agir tôt et soutenir l’élève tout au long de son parcours » et que l’importance de la mobilisation devait dépasser, plus que jamais, les murs de ses établissements.
En 2012, selon les résultats de l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM), près d’un enfant sur quatre à la CSDGS, soit 23 %, commençait sa scolarité en présentant une vulnérabilité dans au moins l’un des domaines de développement suivants :
- La santé physique et le bien-être;
- Les compétences sociales;
- La maturité affective;
- Le développement cognitif et langagier;
- Les habiletés de communication et de connaissances générales.
En 2017, toujours selon l’EQDEM, c’était plutôt 28 % des enfants qui commençaient leur scolarité en présentant une vulnérabilité dans au moins l’un des domaines de développement précités.
« Devant ces statistiques, nous réalisons que nous devons accentuer notre collaboration avec les partenaires de la communauté éducative afin de concerter nos actions au bénéfice de nos tout-petits », a mentionné la présidente du conseil des commissaires de la CSDGS, madame Marie‑Louise Kerneïs, au moment de la conférence de presse.
« Nous devons agir de manière inclusive afin de bien préparer l’enfant à l’entrée au préscolaire. C’est l’une des étapes déterminantes de son parcours éducatif. Et pour que cette transition soit réussie, il importe d’agir de manière concertée, particulièrement au regard des différentes étapes que l’enfant aura à vivre lors de son entrée à l’éducation préscolaire », a ajouté pour sa part la directrice générale de la CSDGS, madame Kathlyn Morel.
Pour atteindre ces visées, la CSDGS entend porter une attention particulière aux enfants de 0 à 8 ans chez qui le cumul de facteurs de risque sur le plan personnel, familial, scolaire ou social peut gravement compromettre son développement, ses apprentissages et l’atteinte de son plein potentiel. Il est tout aussi important pour la CSDGS de souligner que la prévention, tout comme l’intervention rapide, s’adresse également aux enfants qui n’éprouvent pas de difficultés particulières ou qui ne vivent pas de situations problématiques.
La CSDGS salue le travail des divers acteurs de notre région en ce qui a trait aux tout-petits de 0 à 8 ans. À cet effet, elle souhaite maintenir et accroître cette précieuse collaboration avec eux. En plus des diverses actions et collaborations de ses écoles partout sur le territoire, la CSDGS compte des projets et des initiatives d’intérêt comme le programme Passe-Partout (191 enfants et familles), une conseillère à l’éducation préscolaire, une conseillère pédagogique pour les classes de maternelle et une agente de développement dédiée à la première transition scolaire. « Nous mettons en place, de concert avec nos partenaires du milieu, des pratiques gagnantes pour répondre aux besoins actuels et futurs de nos touts-petits », a ajouté la directrice des Services éducatifs de la CSDGS, madame Pascale Gingras.
En plus de ces diverses et importantes collaborations, madame Danielle Blanchette, la directrice de l’école Jacques-Barclay, a pour sa part donné quelques exemples d’actions qui se déroulent dans son école dédiée aux tout-petits. « Des exemples de pratiques gagnantes, il y en a plusieurs : d’abord, nos enseignantes sont à l’affût des pratiques probantes. Tous les corridors scolaires sont aménagés afin de rendre les élèves actifs lors de leurs déplacements, des activités de 15 minutes appelées La Bougeotte ont lieu chaque jour avec les enseignantes pour que les élèves soient plus disponibles aux apprentissages, le dépistage des difficultés par des professionnels permet d’intervenir tôt (éducation spécialisée, orthophonie, orthopédagogie, psychologie, psychoéducation), les ateliers de conscience phonologique et d’habiletés sociales ont lieu tout au long de l’année et l’utilisation de différents mobiliers permet de varier la position de travail des élèves. De plus, la participation des parents aux ateliers de la maternelle 4 ans développe la collaboration et le sentiment d’appartenance à l’école. »
La CSDGS est toujours ouverte à de nouvelles façons de faire pour agir tôt, ensemble!